Un spectacle captivant où l’humour et le plaisir du jeu sont omnipresents!

Un projet international qui réunit 8 artistes confirmés de la scène européenne du théâtre d’objet. “Au nom de Dieu!” La réligion comme raison légitime de violences, de guerres, d’extremismes, un thème vieux comme le monde et malheureusement encore d’actualité. 7 individus qui partagent peut-être entre eux les 7 péchés capitales mais qui forment aussi un troupeau des moutons innocents vont, üour se sauver, jouer l’histoire du Christ. Cette histoire de salut se tisse alors de perspectives, d’interpretations tres différentes, de légendes oubliées et peu à peu toute philosophie monocentrée devient absurde. Un spectacle qui joue des points de vue, de la tradition picturale et qui permet !a l’être humain, à l’objet et à l’animal d’accéder à sa propre parole. Un grand moment! Quelöques auteurs ont accompagné la compagnie dans cette aventure: Fernando Pessoa, Pier Paolo Pasolini, Karl Marx et Jose Saramago avec “L’evangile selon Jésu Christ”. Une coproduction avec le FITZ! Zentrum für Figurentheater Stuttgart, avec le festival FIDENA à Bochum (D), avec le festival international BLICKWECHSEL à Magdeburg, et avec le Vélo Théâtre Apt. La production à été soutenue par la ville de Stuttgart. Stuttgarter Zeitung: « ‘Passion des Moutons’ a l’audace de s’avancer sur un terrain délicat, car les croyants ont rarement le sens de l’humour quand on touche au sujet de la foi. Mais si les personnages sont poussés à l’extrême et la question de Dieu traitée avec tant de jeu, d’humour et de virtuosité, il y a derrière cela une véritable réflexion autour du rôle de la croyance et de l’Église. À des fins thérapeutiques les ‘athées anonymes’ doivent rejouer la vie de Jésus. Par un jeu de libre association, ils se servent de l’iconographie chrétienne ; ils jouent les trois Maries, Matthieu, Pierre, Ponce Pilate ou des légionnaires romains et grâce à changements de perspectives, ou encore en mettant davantage l’accent sur la psychologie du personnage ou sur son rôle au cœur de l’écriture même de l’histoire, il est montré comment la croyance est débattue, représentée et transmise dans notre société. Très adroitement les personnages historiques sont mêlés aux caractères des personnages de scène, et plus le spectateur est proche de la bible, plus il y découvrira des références et des citations. C’est en ce dernier point que l’équipe excelle et dépasse nos attentes, la metteuse en scène Francesca Bettini a su composer et allier les nombreuses idées et les talents des acteurs en une œuvre juste et réussie. » Info3: « Un thème sérieux et de grande actualité: La légitimation de la violence pour des questions de foi. Avec ces paroles, presque automatiquement l’image du Djihad nous traverse et résonne dans notre esprit – et c’est la première surprise de la soirée : La pièce se passe dans un contexte culturel chrétien. Une représentation théâtrale qui vise très subtilement et très concrètement les structures de violence qui sous-tendent dans tout contexte religieux et peuvent mener à l’abus et au traumatisme de l’individu. Les sources d’inspiration sont entre autres Saramago, Bulgakow, Pasolini et Marx. On joue avec le décalage de l’iconographie chrétienne, un mélange détonant d’humour étrange, de jeu d’acteur passionné et de gravité hautement politique. Ce qu’il y a de particulier ici, c’est que jamais le respect n’est blessé ni envers l’homme, qui devient victime de la folie religieuse, ni envers le potentiel positif du religieux. » Ruhr Nachrichten: «La mise en scène de théâtre d’objet « Passion des Moutons » par L’Ensemble Materialtheater mène en très peu de temps une profonde réflexion s’inscrivant au cœur d’une thématique très actuelle : Les structures de violence latentes dans les contextes religieux – à l’exemple de l’histoire de la Passion chrétienne.Dans un mélange détonnant de jeu d’acteur aussi surprenant qu’insolite et d’esprit subversif, l’Ensemble trace une série d’images percutantes et des jeux de pensées autour de Dieu et du Diable, de la foi et du doute. Un scénario hilarant et très touchant. » Stuttgarter Nachrichten: « Que ce soit sous la forme de moutons qui bêlent, de diverses Maries, de Dieu ou du Diable, les sept acteurs libèrent les protagonistes de l’histoire biblique d’une transfiguration patinée et les font apparaître comme de véritables personnes en chair et en os. Ils transforment la scène en un chaos parfaitement chorégraphié apparemment impuissant pourtant ils développent avec ingéniosité et par leur talent d’acteur un humour à la fois clownesque et mordant contre la foi aveugle et l’extase biblique. Finement agencé, on n’y va pas de main morte dans cette mise en scène sans dessus dessous face à l’enjolivement de la religiosité sous tutelle. » double: « Un jeu de mystère empreint d’athéisme formidablement interprété, un trésor d’ingéniosité et d’humour dans lequel on s’efforce d’estomper et de brouiller les contours des frontières entre les continents soi disant inséparables de Dieu et du Diable, de l’acte héroïque et du péché. Lorsque la vérité sous les scellés de Dieu, devient à travers l’évidence de ses distinctions, illusion, c’est alors qu’on laisse enfin entrevoir une autre vérité de Dieu, de l’homme et du Diable misérable qui ne jette pas aux oubliettes ce qui n’apparaît jamais dans l’histoire des bons martyres et des mauvais pervertisseurs. Elle est moins reluisante et moins facile à soutenir mais à travers elle, tous semblent un peu plus humains : Les diables, les hommes et pour finir même Dieu. » Magdeburger Volkszeitung: «Avec chacune des vies contées le nombre des moutons grandit jusqu’à ce qu’un bêlement collectif annonce la naissance d’un troupeau. Ensemble on décide de comment on joue du théâtre… Lorsque les acteurs avec les moyens les plus simples du théâtre d’objet entrent dans leur rôle de Marie Magdala, de Ponce Pilate ou de Hérode, l’histoire des religions se mêle à un humour subtil et on assiste alors à une délicieuse défiguration de la foi aveugle. Les portraits imprimés dans les livres deviennent pendant le jeu les têtes des protagonistes, un simple cerceau de bois est une auréole interchangeable… De plus en plus, l’absurdité devient le but déclaré et l’esprit moutonnier ici visé est à disséquer intellectuellement. Un légionnaire, sans avoir l’air d’y toucher, explique en passant le métier et le déroulement concret de la crucifixion. L’esprit du jeu s’inscrivant dans la dramaturgie constitue pour les acteurs une source de plaisir et un champs où tout est prétexte à jouer, ce qui a pour finir un seul but – celui de réveiller le mouton ou du moins de l’amener à penser. Un théâtre aussi riche en subversion qu’ingénieux au sens de la dramaturgie et dans son impertinence du propos religieux cependant très subtile et nuancé. » Kultur: « Sept personnes se rencontrent sur scène à l’occasion d’une réunion des Athées Anonymes. Ensemble ils veulent rejouer la vie de Jésus mais leurs propres biographies s’immiscent et interfèrent et sont sans cesse aux prises d’une confusion avec les rôles à interpréter – dans ce jeu dans le jeu subtile, fin et amusant, se tissent les références formant un tissu d’associations, d’histoires bibliques et d’iconographie très dense, alors que la perspective se voit sans cesse décalée, transformée afin de révéler les stratégies avec lesquelles sont traitées la foi et l’église dans notre société actuelle. Francesca Bettini a mis en scène cette soirée inhabituelle et tout à fait spéciale, s’inscrivant dans la légèreté et l’humour, elle traite cependant avec sérieux et gravité de ce à quoi et comment on croit – et de ce qui peut arriver, quand on est en marge de ce que l’Église et la morale prévoient. » Esslinger Zeitung: « Il est rare qu’on ait autant ri lors de représentations religieuses souvent empreintes du pressentiment de la mort prochaine. C’est ce qui fait le charme de cette représentation/ ce spectacle, que Francesca Bettini a mise en scène sans aucun dogmatisme: Pas de discours blasphématoire ni de bigotisme. Annette Scheibler, Sigrun Kilger, Alexandra Kaufmann, Paolo Cardona, Hartmut Liebsch, Gyula Molnàr und Alberto Garcia Sánchez se glissent dans le rôle de personnages plus ou moins sacrés et s’approchent de leur propre profession de foi sous des angles très différents et en écho avec la vie qu’ils mènent. Le jeu sur scène est chaotique, passionné, touchant et nos sens se trouvent tous sollicités. Les nombreux livres ouverts et tous étalés au sol en tas laissent entrevoir la dimension de l’intensité de la recherche pour la ‘Passion des Moutons’. À la fin, ils sont fermés. Il n’y a pas de réponse unique et valable pour tous, aussi, les moutons sur deux pattes continuent de bêler joyeusement, à la recherche aussi divertissante que qualitative et sans préjugé ni distinction du rédempteur/ sauveur. »