d’après ‘Petit-Gris’ d’Elzbieta. Une pièce pour les enfants à partir de 5 ans et pour toute la famille.
- Mise en scène Alberto García Sánchez
- Avec Annette Scheibler, Sigrun Kilger
- Musique Daniel Kartmann
- Marionnettes & Objets Ute Kilger
- Scénographie Ensemble
- Création des lumières Luigi Consalvo
Coproduction avec Théâtre Octobre Bruxelles, FITZ!Zentrum für Figurentheater et le Puppentheater Halle
C’est l’histoire d’une famille de lapins, papa Albert, maman Liliane, et le petit lapereau Ernesto, qui attrapent soudain la pauvreté comme on attraperait une maladie. Des trous apparaissent partout, dans les vêtements, le toit, les papiers. Et « sans papiers, pas de maison ! Dehors ! » disent les lapins-gardiens. La famille lapin est à la rue, sans rien en poche. Où aller ? Où peuvent-ils se loger ? Comment se protéger du vent, de la pluie ? Qu’est-ce qui apaise la faim et les pieds douloureux ? Et que répondre à quelqu’un qui veut acheter votre enfant pour lui offrir un meilleur avenir ? La famille reste unie, mais les lapins-gardiens sont toujours derrière eux pour les chasser. Leur situation semble sans issue. Heureusement, Ernesto est un enfant, et comme tous les enfants il aime bien garder pleins de choses. Ainsi, il a gardé en secret un trou dans sa poche. Bonne idée, puisque c’est justement un trou magique. Il trouve une solution à laquelle personne ne s’attendait, et dupe les lapins-gardiens. Il y a aussi dans l’histoire une maison vide et triste, un incident et une surprise, mais nous n’en dirons pas plus…
L’Ensemble Materialtheater et le théâtre jeune public. Qu’est-ce qu’il nous semble important de raconter à nos enfants ? »Dans la mesure où nos enfants vivent dans le même monde que nous, et sont confrontés aux mêmes circonstances inquiétantes, subissent les mêmes peurs et participent aussi aux mêmes espoirs, il est important pour nous de leur en parler. Dans ce spectacle nous abordons le thème de la pauvreté sans négliger les aspects qui peuvent sembler plus durs mais qui permettent au spectateur de comprendre la situation des personnages en profondeur. – L’illustratrice Elzbieta nous a plongé dans ce thème sérieux et actuel qu’elle a su traiter avec poésie et légèreté. Son livre « Petit-Gris » nous a inspiré une libre adaptation théâtrale où il est permit de rire et pleure«
Erlanger Nachrichten «(…) Le thème ne semble par forcement être destiné au théâtre pour enfants, mais il est si merveilleusement incorporé dans l’histoire de cette famille de lapins sur le chemin vers l’exclusion sociale, qu’un humour très tendre et une tristesse douce se serrent la main dans un accord. Un sujet avec poids, mais sans être lourd. (…) «
Stuttgarter Nachrichten Le déménagement des lapins. « La compagnie Materialtheater montre dans la plupart de ses productions comment on peut aborder sur scène de façon esthétique des thèmes politico-sociaux cruciaux à l’aide de personnages et d’objets, et ainsi toucher les tout-petits. Les enfants sont à plat ventre au bord de la scène, silencieux. Fascinés, ils observent deux fées qui cuisinent un rêve dans une marmite. Grâce à ce rêve, une famille de lapins s’est bâti une nouvelle demeure, après avoir été chassée de l’ancienne. La compagnie Materialtheater de Stuttgart a conçu une pièce sur la pauvreté pour tous publics à partir de 5 ans. Mise en scène par Alberto García Sánchez, ce spectacle fascine par ses images qui ouvrent toutes les portes de l’imaginaire des enfants. Ceci également grâce au musicien de jazz Daniel Kartmann et à ses tonalités improvisées en live sur vibraphone et diverses percussions. Sigrun Nora Kilger et Annette Scheibler font raconter à une famille de lapins en cuir leur expulsion avec un humour gentiment insolent et adapté aux enfants. Elles donnent vie à des créations en carton, une maison se met à parler. Un couple de lapins, à la recherche d’un enfant à adopter, pétarade sur scène avec sa décapotable – un régal dans le domaine du théâtre de marionnettes. »
Mitteldeutsche Zeitung Un odeur de secrets « ‘Ernesto a un trou dans sa poche’ est une pièce de théâtre sobre mais faite avec des idées très originales; une pièce pleine de turbulences et de profondeur dans laquelle les publics de tous les âges ont l’occasion de trouver l’amusement et la mélancolie. Sigrun Nora Kilger et Annette Scheibler, avec leur gamme interprétative, offrent à l’ensemble des lapins les caractères les plus riches et variés. Une merveilleuse histoire de lapins, entre autres grâce au musicien Daniel Kartmann qui donne à la pièce, avec son vibraphone et d’autres percussions, un décor sonore et imagé. »